La psychologie positive est une science qui évolue

La psychologie positive est une science.
Et comme toute science, elle évolue.
Certains résultats ne sont donc plus d’actualités.

Vous allez découvrir dans cet article comment un graphique très utilisé en psychologie positive ne tient plus la route aujourd’hui.

Si vous êtes familier avec la psychologie positive, vous devez certainement connaître le graphique des déterminants du bien-être chronique.


Le graphique indique que notre niveau de bien-être repose à :

  • 50% sur la génétique
  • 10% sur le contexte
  • Et 40% sur les activités intentionnelles

Il provient d’un article scientifique de la célèbre chercheuse Sonja Lyubomirsky publié en 2005.

Sauf que ce modèle a été remis en question
et ne tient plus la route scientifiquement.

Si vous souhaitez savoir pourquoi, vous trouverez la réponse à la fin de cet page web.

Je continue de voir beaucoup de personnes l’utiliser dans leurs diaporamas/formations/livres.

Et c’est normal, il y a toujours une latence entre les nouvelles études et leur intégration sur le terrain.

La veille scientifique est vraiment un temps important pour moi en tant que formateur et enseignant.

Cela permet de garder des connaissances à jour et un esprit critique sur sa propre discipline.

Et surtout, cela évite de dire trop de conneries

Si vous souhaitez développer une expertise en psychologie positive, avec des données scientifiques récentes et une vision intégrative et complexe de l’être humain.

Je propose une formation en psychologie positive de 8 jours de pratiques avec 13h30 de vidéos théoriques, accessibles en illimité après la formation.

Je n’aime pas les grands effectifs, je veux des formations sur-mesure et artisanales.

Je veux que chacun puisse pratiquer – échanger – poser ses questions.

C’est ce que j’aime le plus dans mon métier…

Voir cette dynamique de groupe porteuse émerger pour que le groupe devienne une vraie ressource pour chacun des membres de la formation.

C’est pour cette raison que je limite l’effectif.


Alors, pourquoi ce graphique ne tient plus ?

En 2020, 2 chercheurs, Nick Brown & Julia Rohrer, ont publié un article critiquant les fondements du modèle de Lyobormirsky :

  • Le facteur « contexte » (10%) correspond plus à des variables démographiques qu’à des évènements de vie. C’est donc une généralisation abusive de dire que le contexte de vie impact à seulement 10% notre bien-être.
  • Ensuite, ce modèle part du postulat que ces 3 facteurs s’additionnent simplement et qu’ils sont indépendants. Or, il ne tient pas compte de la dynamique et de l’interaction entre eux.
  • Enfin, plusieurs problèmes de méthodologie statistique rendent peu fiables ces chiffres (la variance inter-sujet n’est pas équivalente à la variance intra-sujet, non inclusion des paramètres d’erreurs statistiques, additionner des % d’échantillons différents c’est moyen…)

Gardez toujours un esprit ouvert et critique, même sur votre approche préférée 🙂


Joran Farnier

Joran Farnier

Psychologue, enseignant, formateur

Passionné par la psychologie, j’ai fondé l’Institut de Psychologie Positive Appliquée pour faire le pont entre les recherches et la pratique de terrain.

Nous formons les professionnels de l'accompagnement pour leur permettre d'exercer avec plus de clarté, d'efficacité et de confort dans un métier complexe.



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