Les pratiques de psychologie positive n’ont aucune valeur…
sans la posture.
Quand j’anime des ateliers ou des formations en psychologie positive, l’essence de ma pratique est de rallumer une flamme qui m’a été transmise par les formateurs et enseignants que j’ai côtoyés.
Les pratiques et le contenu sont finalement assez secondaires par rapport au contexte relationnel que l’intervenant contribue à créer.
C’est pourquoi les pratiques de psychologie positive n’ont aucune valeur si la posture de l’intervenant n’est pas alignée avec la pratique.
La posture et le savoir-être de l’intervenant représentent une intervention en soi, et c’est de loin la plus importante.
Si vous pensez aux professeurs qui ont fait la plus grande différence pour vous. Vous vous apercevrez que ce n’est pas tant le contenu de leur matière plus que leur attitude et leur manière d’interagir qui a fait la différence en termes de motivation, d’implication et d’apprentissage.

Formation en psychologie positive
Si vous souhaitez vous initier ou approfondir votre pratique, vous pouvez consulter le catalogue de formation en cliquant sur l’image ci-dessous ou encore la page des formations en psychologie positive :
Joran Farnier, je suis psychologue et formateur en psychologie positive.
J’enseigne également cette discipline à l’Université.
Les formations sont orientées pratiques pour permettre aux professionnels d’avoir des outils et une posture qui permet de faire une différence sur le terrain.
Les formations s’appuient sur les références scientifiques.
Les points de subtilités se découvrent par l’expérimentation vivante et le feedback

Plusieurs décalages s’observent entre posture et pratique :
- On peut proposer des pratiques visant à cultiver les « émotions positives », mais la personne peut les utiliser pour mettre de côté ses émotions désagréables sans les traiter. Ce mouvement d’évitement est à l’inverse des compétences émotionnelles d’identification, d’écoute et de compréhension. Bâillonner l’émotion limite sa compréhension et sa régulation éclairée. La subtilité est de pouvoir cultiver nos émotions agréables tout en laissant de la place au système de détection de nos besoins menacés : les émotions désagréables.
- En psychologie positive, nous utilisons des cartes de force et de ressources afin de permettre à la personne de mieux connaître son potentiel, ses qualités et la meilleure version d’elle-même. Mais plusieurs fois, je peux observer que ce jeu est utilisée pour diagnostiquer ce qui manque à la personne. Dans ce cas, on utilise un outil nouveau, mais sans changer de paradigme : diagnostiquer ce qui manque plutôt que potentialiser ce qui marche déjà.
- On peut proposer des pratiques d’acceptation, tout en luttant contre la partie de la personne que l’on accompagne qui a du mal à accepter, donc sans vraiment accepter nous non plus cette partie d’elle.

Toutes ces subtilités, on ne les apprend pas dans les livres à mon sens. On les apprend dans l’expérimentation vivante, en recevant des feedbacks constructifs d’un tiers.
Le livre permet d’enrichir nos connaissances intellectuelles, mais les formations nous font travailler à un autre niveau. Au niveau du savoir-faire et du savoir-être.
La psychologie positive a été un palier d’évolution important dans ma pratique professionnelle.

J’investis en moyenne une vingtaine de jours par an à me former, et je vous partage les différences importantes qu’elle a généré dans ma pratique :
- De passer de trouver la bonne distance à trouver la bonne proximité avec les personnes accompagnées
- D’accorder autant d’attention à repérer les ressources et soutenir le potentiel qu’à repérer les difficultés et aider à leur résolution
- De travailler à partir des valeurs et des émotions positives en séance plutôt qu’exclusivement à partir des endroits de souffrance et de difficultés.
- D’intégrer une nouvelle palette d’outils dans ma pratique pour travailler les compétences émotionnelles, la relation bienveillante à soi, soutenir un rapport au futur pour créer des possibles, développer sa flexibilité psychologique…
- Repérer des leviers pour permettre à un groupe de fonctionner comme une équipe avec une dynamique porteuse grâce aux outils issues de l’approche systémique centrée solution
- Avoir une communauté d’appartenance et d’échange précieuse pour un professionnel indépendant
- Enfin, une immense ouverture des possibles professionnels (rédaction d’un livre sur les compétences émotionnelles avec des enseignants chercheurs spécialistes des émotions, soumission d’un article scientifique, enseigner à l’université…)

Psychologue, Enseignant à l’Université et Formateur.
Passionné par la psychologie, j’ai fondé l’Institut de Psychologie Positive Appliquée.
Je souhaite transmettre les compétences psychologiques fondamentales dans les domaines de la santé, de l’entreprise et de l’éducation.
J’écris régulièrement sur Linkedin, découvrez les articles non publiés ailleurs.
Merci Joran c’est vraiment excellent,
une étudiante du dfssu de paris 8
Merci beaucoup Joran et .je suis vraiment heureuse de suivre votre page .je suis étudiante en 1ère année Master en psychologie de la sante maroc
Bonjour,
Ma fille est en terminale et s’interroge sur l’idée de suivre une fac de psychologie. Elle utilise les outils de la psychologie positive au quotidien.
Peut elle suivre un cursus universitaire post bac de psychologie positive uniquement ?
Si oui, où nous renseigner pour connaître la liste des établissements ( nous habitons en Bretagne) ?
Merci beaucoup pour votre réponse
Je vous souhaite une belle journée.
Cordialement
Marie Christine
Bonjour,
La spécialisation en psychologie positive se fait souvent plus tard dans le cursus universitaire.
Il est possible de rejoindre un diplôme universitaire d’un an mais c’est une formation complémentaire et non professionnalisante. Il en existe 4 : un à Grenoble, à Tours, à Mets et à la réunion.
La licence et le master permettent d’avoir des bases intéressantes issues de plusieurs approches et disciplines.
En souhaitant un épanouissement scolaire et professionnel à votre fille,
Joran