Se former en psychologie positive

Les 3 niveaux pour se former en psychologie positive

les 3 niveaux de formation en psychologie positive

Ces trois niveaux sont comme les trois pieds d’un tabouret,
si l’un d’eux est absent, l’équilibre est perdu.

Une formation sérieuse en psychologie positive doit travailler ces trois piliers.

  • Le savoir est comme une carte, nous offrant les connaissances théoriques pour comprendre le paysage complexe de l’esprit humain.

    Les théories scientifiques issues de la psychologie positive sont centrales pour comprendre la motivation, les besoins psychologiques, les facteurs de résilience.
  • Le savoir-être est la boussole interne du professionnel, le guidant pour être présents, empathiques et à la bonne place, pour que les personnes accompagnées se sentent entendues et comprises.
  • Le savoir-faire, c’est la transformation des théories en actions concrètes, en exercices pratiques pour permettre à la personne de cheminer vers un meilleur équilibre.

Les pratiques de psychologie positive n’ont aucune valeur…
sans la posture

Les pratiques et le contenu sont finalement assez secondaires par rapport au contexte relationnel que l’intervenant contribue à créer.

C’est pourquoi les pratiques de psychologie positive n’ont aucune valeur si la posture de l’intervenant n’est pas alignée avec la pratique.

La posture et le savoir-être de l’intervenant représentent une intervention en soi, et c’est de loin la plus importante.

Quand j’anime des ateliers ou des formations en psychologie positive, l’essence de ma pratique est de rallumer une flamme qui m’a été transmise par les formateurs et enseignants que j’ai côtoyés.

Si vous pensez aux professeurs qui ont fait la plus grande différence pour vous.

Vous vous apercevrez que ce n’est pas tant le contenu de leur matière plus que leur attitude et leur manière d’interagir qui ont fait la différence en termes de motivation, d’implication et d’apprentissage.

enseignant en psychologie positive

Source d’évolution professionnelle

Je suis Joran Farnier, psychologue et formateur en psychologie positive.

J’enseigne également cette discipline à l’Université.

J’investis en moyenne une vingtaine de jours par an à me former, et je vous partage les différences importantes que la psychologie positive a généré dans ma pratique.

Elle m’a aidé à :

  • Passer de trouver la bonne distance à trouver la bonne proximité avec les personnes accompagnées
  • Accorder autant d’attention à repérer les ressources et soutenir le potentiel qu’à repérer les difficultés et aider à leur résolution
  • Travailler à partir des valeurs et des émotions positives en séance plutôt qu’exclusivement à partir des endroits de souffrance et de difficultés.
  • Intégrer une nouvelle palette d’outils dans ma pratique pour travailler les compétences émotionnelles, la relation bienveillante à soi, soutenir un rapport au futur pour créer des possibles, développer sa flexibilité psychologique…
  • Repérer des leviers pour permettre à un groupe de fonctionner comme une équipe avec une dynamique porteuse grâce aux outils issues de l’approche systémique centrée solution
  • Avoir une communauté d’appartenance et d’échange précieuse pour un professionnel indépendant
  • Enfin, une immense ouverture des possibles professionnels (rédaction d’un livre sur les compétences émotionnelles avec des enseignants-chercheurs spécialistes des émotions, soumission d’un article scientifique, enseigner à l’université…)
illustration cheminement professionnel

Les points de subtilités ne s’apprennent pas dans les livres

Les livres mettent l’accent sur les connaissances intellectuelles.
Et les formations sur le savoir-faire et le savoir-être.

En tant que formateur en psychologie positive, j’ai pu observer un certain nombre de décalages fréquents entre posture et pratique.

Mettre les émotions désagréables sous le tapis

En proposant des pratiques visant à cultiver les « émotions positives », la personne accompagnée peut les utiliser pour mettre de côté ses émotions désagréables sans les traiter.

Ce mouvement d’évitement est à l’inverse des compétences émotionnelles d’identification, d’écoute et de compréhension.

Bâillonner l’émotion limite sa compréhension et sa régulation éclairée. La subtilité est de pouvoir cultiver nos émotions agréables tout en laissant de la place au système de détection de nos besoins menacés : les émotions désagréables.

Travailler les défauts en espérant travailler les forces

En psychologie positive, nous utilisons des cartes de force et de ressources afin de permettre à la personne de mieux connaître son potentiel, ses qualités et la meilleure version d’elle-même.

Mais plusieurs fois, je peux observer que ce jeu est utilisé pour diagnostiquer ce qui manque à la personne.

Dans ce cas, on utilise un outil nouveau, mais sans changer de paradigme : diagnostiquer ce qui manque plutôt que potentialiser ce qui marche déjà.

Refuser d’accepter lors d’une pratique d’acceptation

On peut proposer des pratiques d’acceptation, tout en s’agaçant contre la partie de la personne accompagnée qui a du mal à accepter.

Donc sans vraiment accepter nous non plus cette partie d’elle. La pratique d’acceptation devient ainsi une pratique de lutte, l’opposé de l’acceptation.

L’acceptation ne se force pas, elle s’incarne : si j’accepte l’autre quand il a du mal à accepter, je lui permets d’accepter un peu plus son fonctionnement.

illustration subtilités

Toutes ces subtilités, on ne les apprend pas dans les livres à mon sens. On les apprend dans l’expérimentation vivante, en recevant des feedbacks constructifs d’un tiers.

Formation en psychologie positive

Si vous souhaitez vous initier ou approfondir votre pratique, vous pouvez consulter le catalogue de formation en cliquant sur l’image ci-dessous ou encore la page des formations en psychologie positive :

Cliquez sur l’image pour accéder au catalogue de formations en psychologie positive

Les formations sont orientées pratiques pour permettre aux professionnels d’avoir des outils et une posture qui permet de faire une différence sur le terrain.

Les formations s’appuient sur les références scientifiques.


Joran Farnier

Joran Farnier

Psychologue, enseignant, formateur

Passionné par la psychologie, j’ai fondé l’Institut de Psychologie Positive Appliquée pour faire le pont entre les recherches et la pratique de terrain.

Nous formons les professionnels de l'accompagnement pour leur permettre d'exercer avec plus de clarté, d'efficacité et de confort dans un métier complexe.



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4 commentaires sur “Se former en psychologie positive

  1. Merci beaucoup Joran et .je suis vraiment heureuse de suivre votre page .je suis étudiante en 1ère année Master en psychologie de la sante maroc

  2. Bonjour,
    Ma fille est en terminale et s’interroge sur l’idée de suivre une fac de psychologie. Elle utilise les outils de la psychologie positive au quotidien.
    Peut elle suivre un cursus universitaire post bac de psychologie positive uniquement ?
    Si oui, où nous renseigner pour connaître la liste des établissements ( nous habitons en Bretagne) ?
    Merci beaucoup pour votre réponse

    Je vous souhaite une belle journée.

    Cordialement

    Marie Christine

    1. Bonjour,

      La spécialisation en psychologie positive se fait souvent plus tard dans le cursus universitaire.
      Il est possible de rejoindre un diplôme universitaire d’un an mais c’est une formation complémentaire et non professionnalisante. Il en existe 4 : un à Grenoble, à Tours, à Mets et à la réunion.
      La licence et le master permettent d’avoir des bases intéressantes issues de plusieurs approches et disciplines.

      En souhaitant un épanouissement scolaire et professionnel à votre fille,
      Joran

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