Stratégie de régulation émotionnelle limitante

J’avais un problème que je n’arrivais pas à régler.
Mon évier se bouchait régulièrement.
Mais…pourquoi je vous parle de ça ?Rassurez-vous, je n’ai pas converti ce site en trucs et à astuces maison

Vous verrez à la fin de la page le lien avec les émotions.
Bref, je débouchais l’évier tous les 3 mois à l’eau de Javel.

Et cela ne me convenait pas.

J’avais le sentiment d’être abonné à vie à une solution peu écologique.

En plus, cette solution n’agissait pas durablement sur la cause.

Quand j’ai eu un espace de disponibilité mentale pour m’occuper de ce problème, j’ai fini par expérimenter quelque chose de différent.

J’ai tout simplement acheté un filtre à évier.

Et depuis, le problème a été définitivement réglé.

Ce processus, c’est le même qui est à l’œuvre chez les personnes que nous accompagnons.

Elles aussi ont souscrit à des abonnements à vie à des solutions problématiques.
Eviter ses émotions.
Remettre à plus tard.
Se réfugier dans une posture passive.
Refuser de voir l’épuisement…
Ces stratégies deviennent récurrentes, car elles ne traitent jamais la cause.


Elles apportent seulement un apaisement temporaire.

La solution devient ainsi le problème.

Ces solutions sont peu écologiques pour la personne.

Car elles polluent les autres parties d’elle qui aspirent à autre chose.

Si je ne veux plus être déçu affectivement en évitant les rencontres,
je dois payer le prix de la solitude.
Si je me sur-protège dans un rôle de victime,
je dois renoncer à mes leviers d’action pour orienter ma vie.


La personne vient consulter quand la solution qu’elle utilise devient trop coûteuse.

Mais l’idée d’enlever cette solution crée aussi de la résistance.

Car la solution, même si elle est problématique, est le seul parachute que la personne a trouvé pour sécuriser sa chute tant bien que mal.

Alors quelle solution ?
Pour se désabonner d’une stratégie problématique, il faut trouver une alternative plus efficace.

Sauf que la plupart des alternatives nécessitent d’inverser la temporalité du désagréable.

Plutôt que de s’apaiser dans le présent en sacrifiant le Moi du futur…

…Je dois accepter l’inconfort immédiat à rester au contact du douloureux pour le traiter durablement.

Quand j’ai commencé mon métier, je pensais qu’en expliquant les stratégies plus efficaces cela suffirait à ce que la personne le comprenne et change.


En réalité, ça marche très rarement.
Le plus grand enseignement que j’ai tiré de mes premières années de pratique est le suivant.Ce n’est pas l’intellect qui a une prise sur l’affect et le comportement, c’est l’expérience.


La personne n’a pas besoin de le comprendre ou de le savoir.

Elle a besoin d’expérimenter que ça marche.

Elle a besoin de RESSENTIR que le nouveau parachute que nous lui proposons est sécurisant.

Et de découvrir une alternative bien moins coûteuse, qui ne pollue pas les autres parties d’elle.

Une fois cette découverte faite en séance, la personne peut la généraliser dans sa vie.

Si ces principes vous parlent, j’ai construit une formation pour apprendre à réaliser un bilan des stratégies de régulation émotionnelle et à intégrer les leviers expérientiels pour les travailler.


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Joran Farnier

Joran Farnier

Psychologue, enseignant, formateur

Passionné par la psychologie, j’ai fondé l’Institut de Psychologie Positive Appliquée pour faire le pont entre les recherches et la pratique de terrain.

Nous formons les professionnels de l'accompagnement pour leur permettre d'exercer avec plus de clarté, d'efficacité et de confort dans un métier complexe.



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