Estime de soi : son manager intérieur

Nous aspirons à avoir un manager humain.

Tolérant face à nos erreurs.

Et reconnaissant lorsque nous réussissons.
 
Or… la personne avec laquelle nous passons le plus de temps c’est nous-même.
 

Alors… à quoi ressemble notre manager intérieur ?

Notre manager intérieur

Le plus souvent, il est très culpabilisant lorsque nous faisons des erreurs.

Et il a parfois du mal à reconnaître et célébrer nos réussites.

Assez éloigné du manager idéal que nous aimerions trouver dans le monde extérieur…. pas vrai ?
 
Pourtant de quoi avons-nous besoin lorsque nous traversons une période de difficulté ?
Majoritairement de soutien, d’encouragement et de considération.

Et parfois de conseils pratiques.
 
Chez les personnes que nous accompagnons en thérapie, ce manager intérieur se révèle souvent rigide.
 


Les 3 processus limitants

Il génère 3 processus impliqués dans un certain nombre de troubles :

  • Le rejet de soi plutôt que l’acceptation de soi.
  • Les ruminations et l’amplification de la détresse, plutôt que l’apaisement et la compréhension de soi.
  • L’évitement des émotions plutôt que l’accueil et l’apaisement émotionnel.


Pour les personnes qui aiment le jargon :
On parle de processus transdiagnostiques en psychologie.
 
Bref, je reviens à ces 3 problèmes, ils ont tendance à :

  • Freiner les capacités de résilience dans les périodes de crise
  • Limiter les capacités d’appréciation et d’épanouissement dans les périodes plus sereines et prospère.

 Comment assouplir ces processus ?

Nous avons tendance à nous regarder de la manière dont on a été regardé par les personnes significatives dans notre vie.

Ce sont les relations significatives qui forgent la relation à nous-même.

Ce n’est donc pas un discours intellectuel ou de bons arguments qui vont changer les schémas de nos patients.

Donc… ce n’est pas à un niveau intellectuel que l’on va changer ces mécanismes.

C’est en créant une expérience relationnelle correctrice.
 
On a donc besoin de 2 ingrédients clés :

  1. Créer une relation sécurisante avec la personne accompagnée
  2. A partir de laquelle on va expérimenter des pratiques bien précises qui vont permettre d’ouvrir et de façonner une nouvelle relation à soi.

 
Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir les outils théoriques et pratiques pour :

  1. Comprendre la relation que la personne entretien avec elle-même
  2. Ouvrir une fenêtre de changement grâce à un ensemble de pratiques validées

 
Ces pratiques viennent du champ de l’Auto-compassion de Kristin Neff et de la Thérapie Centrée sur la Compassion de Paul Gilbert.

Ces champs se situent au carrefour des thérapies cognitives et comportementales, des neurosciences et de la psychologie évolutionniste et développementale… entre autres.
 
Si vous souhaitez vous outiller pour travailler ces trois processus (rejet de soi, rumination et évitement émotionnel) avec l’auto-compassion, vous trouverez pertinent de se former en Psychologie Positive 


Joran Farnier

Joran Farnier

Psychologue, enseignant, formateur

Passionné par la psychologie, j’ai fondé l’Institut de Psychologie Positive Appliquée pour faire le pont entre les recherches et la pratique de terrain.

Nous formons les professionnels de l'accompagnement pour leur permettre d'exercer avec plus de clarté, d'efficacité et de confort dans un métier complexe.



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