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Au quotidien, nos émotions, qu’elles soient minimes ou majeures, guident nos actions.

Pour ne pas les subir passivement, l’intelligence émotionnelle est un atout précieux.

Cette dernière, telle un mode d’emploi, nous permet de comprendre et de répondre adéquatement à nos émotions, plutôt que de réagir automatiquement.

Cette intelligence émotionnelle, qui s’apprend et se développe tout au long de notre vie, favorise la flexibilité psychologique, c’est-à-dire la capacité d’adapter notre comportement en fonction des circonstances internes et externes.

Elle a des impacts positifs sur notre santé mentale et physique, nos relations et notre performance professionnelle ou scolaire.

Apprivoiser nos émotions, même désagréables, est fondamental pour une vie équilibrée et épanouissante.

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l’intelligence émotionnelle

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Le concept d’intelligence émotionnelle est fondamental, car ce n’est pas l’émotion elle-même, mais comment l’individu la gère qui détermine son impact.

Selon le modèle de Moïra Mikolajczak, l’intelligence émotionnelle se compose de 10 compétences, subdivisées en compétences individuelles et socio-émotionnelles.

Les émotions ont une utilité et une fonction précise, allant de la préparation à l’action à l’aide à la décision et à l’adaptation.

Enfin, notre capacité à comprendre et gérer nos émotions est cruciale pour notre bien-être et notre santé mentale.

Et pour intégrer les outils pratiques, nous proposons une formation à l’intelligence émotionnelle.

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Les 10 compétences émotionnelles

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Cet article explore les 5 leviers de gestion émotionnelle : choisir la situation, modifier la situation, focaliser notre attention, réévaluer la situation et influencer notre réaction.

Il souligne que la régulation émotionnelle n’est pas une tâche froide et distante.

Mais plutôt une pratique d’ouverture à l’expérience émotionnelle tout en faisant des choix conscients sur la manière de réagir.

Il insiste sur l’importance d’accepter les émotions plutôt que de chercher à les éviter.

Enfin, il mentionne que la capacité à gérer les émotions peut conduire à des relations plus épanouissantes, une meilleure santé mentale et physique, un bien-être plus élevé et une plus grande réussite professionnelle.

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La gestion des émotions

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Les émotions, en tant que messagers de nos besoins psychologiques essentiels, jouent un rôle crucial dans notre adaptation à l’environnement.

Cependant, leur mauvaise gestion peut entraîner des problèmes.

Comprendre nos émotions nécessite d’identifier le déclencheur de l’émotion et ses causes internes, en mettant en lumière nos croyances et nos réactions automatiques.

L’évitement émotionnel, bien que tentant, n’est pas une solution durable.

À la place, comprendre et exprimer nos émotions, tout en distinguant nos besoins de nos moyens pour les satisfaire, contribue à notre bien-être.

Exprimer nos émotions de manière constructive permet une régulation plus saine et une meilleure interaction sociale.

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Comprendre et exprimer les émotions

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Selon une étude de l’Université de Californie, identifier et nommer ses émotions aide à les réguler et à réduire l’activation cérébrale liée aux émotions.

Deux conditions facilitent cette identification : l’ouverture à ses émotions et un vocabulaire émotionnel riche.

Pour développer cette compétence émotionnelle, il est conseillé de pratiquer quotidiennement la nomination de ses émotions et de s’arrêter plusieurs fois par jour pour observer ses sentiments.

Les émotions agréables, souvent négligées, ont une importance particulière, car elles signalent la satisfaction d’un besoin ou d’une valeur, et peuvent aider à identifier les ressources personnelles et sociales.

Enfin, l’identification des émotions d’autrui joue un rôle crucial dans la compréhension des relations interpersonnelles.

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Identifier ses émotions et celles d’autrui

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La flexibilité régulatoire, en psychologie, se réfère à notre capacité à adapter nos stratégies de coping, c’est-à-dire nos réponses aux situations difficiles, selon le contexte.

Les stratégies peuvent être aidantes, comme l’acceptation émotionnelle, ou problématiques, comme l’évitement des émotions.

Cependant, ce qui est bénéfique dans un contexte peut ne pas l’être dans un autre.

Il est donc crucial de comprendre que les stratégies ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi, mais dépendent du contexte.

La clé est de maintenir une approche flexible, d’expérimenter et de réajuster nos stratégies en fonction des feedbacks reçus, tout en tenant compte des coûts et des bénéfices à long terme.

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La flexibilité régulatoire

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La résilience, qui est la capacité à surmonter les épreuves et à se développer malgré elles, joue un rôle crucial dans notre réponse face à l’adversité.

Ce concept, proche de celui de la croissance post-traumatique, suggère que nous pouvons évoluer positivement après un traumatisme, en développant de nouvelles ressources personnelles, en s’ouvrant à de nouvelles possibilités, et en se reconnectant à la valeur de la vie.

Les réponses à l’adversité sont diverses et dépendent de facteurs individuels et contextuels.

Il est important d’explorer ces ressources et de promouvoir une approche centrée sur celles-ci pour favoriser la résilience.

De plus, la résilience familiale, basée sur une vision positive, la cohésion, la flexibilité et le soutien, peut également jouer un rôle déterminant dans notre capacité à surmonter les défis.

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Résilience : définition

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L’auto-compassion est une façon d’entrer en relation avec soi, avec bienveillance et empathie, similaire à la façon dont nous soutenons nos amis.

Elle repose sur trois dimensions : l’écoute de soi sans jugement, la bienveillance envers soi-même et la reconnaissance de notre souffrance comme expérience humaine commune.

Elle offre une alternative à l’auto-jugement sévère, réduisant la « double peine » de souffrir et de se blâmer pour cette souffrance.

Des études montrent que l’auto-compassion est bénéfique pour la santé mentale et la résilience, et peut être développée à travers des pratiques spécifiques.

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Auto-compassion

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Survivant des camps de concentration nazis, le psychiatre Viktor Frankl a fondé la logothérapie, une psychothérapie centrée sur la recherche du sens de la vie.

Il soutient que même dans les conditions les plus extrêmes, l’individu conserve la liberté de choisir son attitude et de chercher un sens à son existence.

Pour Frankl, le maintien d’une vie intérieure riche, l’appréciation des petits plaisirs, l’établissement de liens sociaux et le respect des valeurs personnelles sont essentiels à la survie psychologique.

Il considère que la quête de sens et l’acceptation de la responsabilité de sa vie peuvent aider à surmonter la souffrance et à vivre pleinement, même face à la perspective de la mort.

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Viktor Frankl : Découvrir un sens à sa vie

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Le concept de sécurité psychologique souligne l’importance de créer un environnement de groupe où les individus n’ont pas peur d’être jugés, rejetés ou pénalisés pour avoir posé des questions, demandé de l’aide, ou fait des erreurs.

Cette sécurité favorise la créativité, l’apprentissage et la performance, en permettant une plus grande tolérance à l’ambiguïté et à l’incertitude, et en encourageant la communication ouverte.

Les leaders jouent un rôle clé pour instaurer ce climat sécurisant, qui ne doit pas être confondu avec la simple cohésion de groupe.

Les études montrent que la sécurité psychologique est un moteur de réussite dans divers contextes, des entreprises aux équipes médicales.

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La sécurité psychologique

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Cet article souligne l’importance de la sécurité psychologique dans les équipes, et le rôle crucial du leader dans sa promotion.

Il identifie quatre peurs majeures qui entravent cette sécurité : paraître ignorant, incompétent, négatif ou perturbateur.

Le leader, par sa capacité à fixer des objectifs, à encourager l’implication et à structurer l’apprentissage, peut aider à surmonter ces craintes.

Cependant, cela nécessite d’incarner la sécurité psychologique par le comportement, de valoriser l’effort plutôt que le résultat, et d’admettre ses propres erreurs et vulnérabilités.

En somme, un leader efficace doit non seulement avoir des compétences techniques, mais aussi des « soft skills » pour construire un climat propice à la performance, au bien-être et à l’intelligence collective.

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Développer la sécurité psychologique : mise en pratique

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Cet article explore les défis et les opportunités de se sentir incompétent en tant que professionnel, notamment dans les métiers relationnels.

Il encourage à ne pas se concentrer sur le fait d’être un bon ou mauvais professionnel, mais plutôt de considérer le parcours professionnel comme un cheminement.

Il souligne l’importance de reconnaître et accepter notre impuissance, tout en exploitant nos marges de manœuvre, pour une meilleure collaboration avec les autres.

Il insiste sur le fait que le sentiment d’incompétence peut servir d’outil précieux pour identifier des zones de croissance et d’amélioration, pourvu qu’il soit correctement interprété et utilisé.

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Etre un bon professionnel

Ce qu'il y a de fabuleux avec la connaissance, l'amour et le bonheur, c'est qu'ils sont décuplés lorsqu'on les partage.